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Égalité femmes-hommes : on fait le point !

Connaissez-vous Olympe de Gouges ? C’est elle, en 1791, qui écrit : « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits », dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Cette affirmation, à l’époque révolutionnaire, fait écho dans le cœur et l’esprit des femmes depuis maintenant plus de deux siècles. 

De nombreuses luttes, initiées par les femmes, pour les femmes, ont éclos à travers les décennies, dans le seul et unique but de voir un jour les femmes considérées comme égales aux hommes, en tout point de vue. Malgré les évolutions, les femmes continuent de se battre, encore en 2023, pour obtenir les mêmes droits que les hommes.

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars 2023, la Tratti’Team revient sur l’histoire de l’émancipation des femmes et leur combat pour leurs droits, les actions mises en place à Lyon à l’occasion de cette journée, et les actions de Trattino pour l’égalité femmes-hommes.

UN PEU D'HISTOIRE DE LA LUTTE DES FEMMES POUR LEURS DROITS

Revenons sur les dates clés qui ont marqué l’évolution de la place de la femme dans la société :

En 1804, le code civil stipule que la femme “doit obéissance à son mari”. À ce moment-là, les femmes n’ont pas le droit à l’éducation, n’ont pas le droit de travailler sans l’accord de leur mari, n’ont pas le droit de vote, sont soumises à l’ordre de leur mari au sein même de leur foyer, et on en passe… Il y a deux siècles, les femmes n’avaient aucun droit, étaient considérées comme inférieures aux hommes, et n’avaient pas de libertés !

En 1848, les hommes et uniquement les hommes obtiennent le droit de vote universel. Les femmes en sont exclues. Dès lors, des révoltes se dressent au fil des années, organisées par des féministes comme Hubertine Auclert qui crée, en 1876, Le Droit des Femmes, un groupement de femmes luttant pour le suffrage féminin. Plus tard, en 1910, Maria Vérone est à la tête de la Ligue Française pour le droit des femmes, et tente d’organiser des campagnes en faveur de l’obtention du droit de vote, qui se voient interdites et maîtrisées par les autorités.

À force de persévérance, et suite à leur implication indispensable lors de la guerre, les femmes obtiennent le droit de vote le 21 avril 1944, par l’ordonnance du Comité français de Libération Nationale, signée par Charles de Gaulle. On le rappelle, les femmes ont eu le droit de vote un siècle après les hommes et n’ont jamais cessé de se battre pour l’obtenir. S’en est suivi, le droit aux femmes de gérer leurs biens propres et d’exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari en 1966, le droit à la contraception en 1967, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en 1983, et autres évolutions au fil des années… Pourtant, l’égalité parfaite n’existe toujours pas !

Violences conjugales, sexuelles et sexistes, féminicides, parité, égalité salariale, IVG, PMA, harcèlement au travail, discrimination, représentation de la femme dans la société et la place qu’on lui accorde dans l’univers médiatique, artistique ou encore politique, sont autant de sujets qui, même 80 ans après l’obtention du droit de vote par les femmes, restent d’actualité en 2023. La loi évolue et les mentalités changent, mais certaines persistent, et la société actuelle se définit encore par le patriarcat : le pouvoir par les hommes, pour les hommes. Mais les femmes continuent de se battre pour obtenir le respect et l’équité.

En 1975, l’ONU déclare la journée internationale des droits des femmes. Cette journée a pour but de rassembler autour d’événements et actions entreprises par des mouvements et associations féministes visant à : 

  • Fêter les victoires et les acquis pour les femmes
  • Faire entendre les revendications des femmes
  • Améliorer la situation des femmes

Cette journée permet de mobiliser la population en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique. Cette année à Lyon, elle aura pour thème l’égalité filles-garçons.

NOS 5 BONS PLANS LYONNAIS POUR S'ENGAGER :

On le sait, comme dans toute lutte, sans revendication ça ne bouge pas ! Alors, comment, en 2023, lutte-t-on encore pour les droits des femmes ?

En échangeant, en manifestant, en éduquant, en organisant des espaces de discussions et de débat sur la condition des femmes, sur les inégalités qui persistent et sur les solutions à adopter. En outre, en mettant en lumière les problématiques, et en mettant en place des actions concrètes pour lutter contre.

Même si la lutte pour les droits des femmes ne se cantonne pas à la journée du 8 mars, c’est un jour essentiel pour l’intensifier, l’unifier, et porter un message fort, d’une voix commune, à un moment donné, pour un impact plus puissant. 

On compte donc beaucoup de rassemblements, partout en France, le 8 mars, autour du sujet des droits des femmes. À Lyon par exemple, vous pourrez vous rendre :

1. À l’Hôtel de Métropole, 20 Rue du Lac, à Lyon 3

  • Du 1er au 8 mars pour visionner une série sur les femmes oubliées de l’Histoire, “Cherchez la femme”, en partenariat avec ARTE
  • Le mercredi 8 mars pour une conférence avec Virginie Vasseur sur “Les agissements sexistes au travail”, attention il faut s’inscrire pour y participer

Retrouvez plein d’autres événements gratuits, ouverts à tous·tes, sur le site de la Métropole de Lyon, en partenariat avec October octopus, Et tuttiquanti et ARTE…

2. Au Théâtre de la Renaissance, 7 rue Orsel, à Oullins

  • Le mercredi 8 mars pour une lecture, par deux comédiennes, Judith Henry et Claire Dumas, des réponses de plusieurs femmes à la question “Je ne serais pas arrivée là si…”

3. Au coeur de la Part Dieu, à Lyon 3

Pour un concours de danse, dans le cadre du festival Les Lumineuses se déroulant à Lyon du 4 au 9 mars. Ce festival a pour but de “célébrer la performance des femmes, quel que soit leur domaine d’expression”.

4. Au CCO La Rayonne, 24b Rue Alfred de Musset, à Villeurbanne

Pour Le Grand Boom du 8 mars, où le collectif Les Canut·es organise des ateliers gratuits autour de l’émancipation et l’empouvoirement des musicien·ne·s femmes, trans et non binaires. Vous pourrez aussi participer à des ateliers pochoirs et stickers “Dessine ta moule !”, des rencontres autour de la lutte pour les droits des femmes, et même des concerts !

Infos et réservation ici.

5. À Leonor Roversi, 36 Rue Sainte-Hélène, à Lyon 2

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la marque engagée et responsable Leonor Roversi organise un événement placé sous le signe de la sororité. Une récolte de fonds est mise en place pour l’association Cœur de Guerrières, qui aide et soutient les femmes victimes de violences conjugales.

À cet événement, vous pourrez retrouver une exposition de l’artiste Piment Martin, discuter avec les membres de Cœur de Guerrières, vous faire tatouer ou encore répondre à un quizz sur les droits des femmes dans le monde.

LES ACTIONS DE TRATTINO EN FAVEUR DE L'ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES

À Trattino aussi on défend les droits des femmes. On se veut inclusifs et objectifs quant au genre des personnes qui souhaitent rejoindre notre équipe ou de celles qui viennent visiter notre lieu. Trattino s’inscrit dans une démarche engagée envers l’écologie, mais aussi envers l’humain, quel que soit son genre, sa couleur de peau, son orientation sexuelle, ou encore la langue qu’il·elle parle. Nous savons ce que le mot lutte signifie, Trattino même est né d’un conflit sociétal et environnemental. Alors qu’est ce que Trattino fait pour soutenir le mouvement pour les droits des femmes ?

La parité à Trattino

Chez Trattino, on cherche à être le plus égalitaire possible dans la représentation des genres au sein de notre équipe. Alors pour se faire, notre recrutement est construit sur un principe de parité. Aujourd’hui, notre équipe se compose à 48% de femmes et à 52% d’hommes en équivalent temps plein.

Une rémunération égalitaire

À poste égal, les hommes et les femmes sont rémunéré·e·s à la valeur de leur travail. On ne fait aucune distinction de salaire entre les genres.

L’inclusivité

Nous utilisons au maximum l’écriture inclusive dans notre communication, interne et externe. 

Trattino est un espace inclusif aussi bien digitalement que physiquement, l’entrée dans notre lieu est libre et ouverte à tous·tes tant que l’espace et l’Humain y sont respectés.

Le dispositif “Demandez Angela !”

Nous faisons partie du dispositif “Demandez Angela !” initié par la mairie du 7ème arrondissement de Lyon. Il vise à lutter contre le harcèlement de rue. Si une personne se sent en danger dans la rue, se sent harcelée, elle peut trouver refuge dans notre lieu. Un sticker a été collé devant notre établissement et le site de la mairie référence tous les établissements partenaires.

L’importance du rôle des femmes dans la transition écologique

Les femmes sont les étincelles des luttes. Chez Trattino, nous vouons un grand respect aux femmes, et nous sommes conscient·e·s de leur importance dans l’émergence de mouvements et de révoltes au cours de l’histoire et encore aujourd’hui. Les femmes ont toujours dû se battre pour obtenir ce que la société ne leur accordait pas. Elles ont dû repousser les codes et porter leur voix plus haut que celles des autres pour se faire voir, se faire entendre et ainsi, changer la condition que la société leur avait imposé, malgré elles. Quels rôles jouent donc les femmes dans l’histoire des luttes et plus particulièrement dans la lutte environnementale ?

Au travers de l’histoire, les revendications portées par les femmes pour l’obtention d’une égalité des genres, ont souvent été issues de la sphère publique, là où les inégalités pouvaient être criées et entendues, notamment par leur implication dans les mouvements sociaux de grèves. Aujourd’hui, de plus en plus de femmes entreprennent, se retirent du salariat et s’investissent dans des projets qui ont du sens et qui leur ressemblent, souvent très engagés.

C’est le cas de Solar Sister, un mouvement populaire mondial de femmes entrepreneures apportant des énergies renouvelables aux communautés rurales en Afrique. Elles aident, accompagnent et investissent des projets entrepreneuriaux de femmes africaines, respectueux de la planète, dans l’idée de fournir toutes les clés aux femmes et leur donner l’opportunité d’entreprendre et d’assurer un futur meilleur et durable.

Le concept d’écoféminisme est à l’origine de Françoise d’Eaubonne, écrivaine féministe du XXe siècle. Elle explique que l’oppression patriarcale des femmes et l’exploitation capitaliste de la planète découlent des mêmes mécanismes de domination et doivent donc être combattues ensemble.

On voit aujourd’hui que les engagements envers une économie sociale et solidaire sont en majorité portés, voire initiés, par des femmes. C’est le cas notamment en Asie, comme avec le projet associatif Opportunity for Women, initié par Youn Sone et TrendEthics qui aide les femmes asiatiques dans le développement d’activités locales dans leurs villages afin de lutter contre l’exode rural, les aider à sortir de la précarité et agir pour une transition écologique et solidaire.

Les références sont bien entendues non exhaustives, et un livre entier pourrait être rédigé sur les initiatives féministes en accord avec les droits des femmes et l’urgence climatique, ou encore sur l’écoféminisme.

Nous soutenons les femmes de tout temps, de tout horizon, à l’échelle de notre activité, par tous les moyens dont on dispose. “La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits”, chez Trattino, nous en sommes convaincu·e·s !

Andréa Courtial

Responsable Com & Events

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