Chez Trattino, l’une de nos valeurs piliers est l’anti-gaspi !
Par amour du produit et afin d’éviter au maximum de jeter, nous faisons tout pour travailler le produit dans son entièreté.
Comme vous le savez, chez Trattino, nous travaillons le produit sous toutes ses formes ! À la fin, uniquement une infime partie comprenant les fins de plats et les déchets de préparation finit au compost. Et oui ! Nous valorisons nos produits du début à la fin !
Nos Tratti’Chefs font en sorte de valoriser chaque partie de nos aliments. Les fruits et légumes de l’épicerie abîmés ou ayant une apparence moins glamour retrouvent une seconde jeunesse entre les mains expertes de notre cheffe de cuisine Nono ! 🙂
Dans cet article, on vous présente les coulisses de l’anti-gaspi chez Trattino grâce au compost, en vous donnant des bons plans à mettre en place chez vous !
OuiCompost : comment ça marche ?
Qu’est-ce que OuiCompost en une phrase ? Allez go !
Une start-Up lyonnaise et innovante, valorisant les déchets alimentaires sous forme de compost naturel !
Plutôt cool comme concept, non ?
L’entreprise a été, en 2018, lauréate du concours d’entrepreneurs sociaux. Elle fait aujourd’hui partie des figures montantes de l’ESS en Auvergne-Rhône Alpes ! La parfaite combinaison de circuit court, de zéro émission et d’économie circulaire.
Valorisation oui, mais comment ?
Les biodéchets provenant des restaurants, cantines sociales ou épiceries lyonnaises sont récupérés par les équipes de Ouicompost en vélo triporteur électrique (0 émission de CO2 garantie !). Ces derniers sont transformés en compost qui sert à végétaliser l’agglomération lyonnaise. Et ça, chez Trattino, on adore !
OuiCompost et Trattino : un coup de foudre !
Avant de vous expliquer les liens qui unissent Ouicompost et Trattino, place à une petite minute culture sur le gaspillage en France. 😉
- 10 millions de tonnes ! C’est le nombre de produits gaspillés en France par an !
- 160 000 tonnes ! C’est la quantité de déchets alimentaires qui est transportée à travers Lyon et qui finit son périple dans l’incinérateur ! Cette méthode de traitement des déchets a un impact conséquent sur notre environnement, et par conséquent sur notre santé !
- Selon les chiffres de Cniid, 90% des déchets qui finissent dans nos poubelles pourraient être à 27% recyclés et à 63% traités biologiquement.
Du côté de Trattino, nous sommes en constante recherche de méthodes plus respectueuses de l’Homme et de la Nature. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous tourner vers le compostage ! Nous avons choisi de collaborer avec OuiCompost depuis notre ouverture, le 16 février 2021.
Si nous prenons le mois de juin en exemple, nous avons produit chez Trattino l’équivalent de 217,21 kg de biodéchets. D’après certaines études, le bénéfice généré grâce au compost serait 35kg de CO2 pour chaque tonne de compost !
Pour vous situer, 1 kg de CO2 correspond à :
- La fabrication de 100 feuilles de papier de 80g
- 9 km parcourus avec une voiture essence
- La fabrication de 1,5kg de sucre
- La consommation de 12 kWh d’électricité (en France)
Chez Trattino, nous avons produit depuis février 101,12 kg de Compost et nourri 25,28m2 de terre !
Quels outils mettre en place chez vous ?
On vous propose un mode d’emploi super simple afin de vous lancer, vous aussi, dans le compost ! 😉
Avant de commencer, il est important de faire un point sur ce qui se composte ou non.
Les matières vertes (celles qui sont humides, très riches en azote !) comprennent :
- les restes de vos légumes et épluchures
- les restes de vos aliments cuits (décomposition assez lente ; veillez à bien les placer au milieu de votre compost, là où la chaleur est plus élevée).
- l’herbe tondue, les plantes (on évite celles qui sont malades ou on les place au centre du compost comme pour les aliments cuits : cela permet de réduire les pathogènes).
- le marc de café (avec son papier si on le déchire au préalable afin de faciliter la décomposition), les sachets de thé…
Les matières brunes (matières sèches riches en carbone) :
- feuilles mortes, branchages, broussailles, pailles, copeaux de bois.
- papiers et cartons (évitez tous les papiers colorés).
- la litière de vos compagnons herbivores, le fumier de cheval, chèvre, lapin qui est un fumier très équilibré en azote/carbone (on évite les excréments de chats et chiens qui contiennent un grand nombre de parasites).
- les emballages qui ont la mention “OK Compost Home”.
L’important pour avoir un compost bien équilibré est de mélanger la matière verte et la matière brune et d’avoir une quantité de chaque à peu près équivalente.
Le compost lorsque l’on habite en appartement : oui c’est possible !
Le compostage en appartement est possible avec la méthode du lombricompostage grâce à un lombricomposteur. Vous placez vos déchets compostables sur une superposition de plateaux. Ils seront détruits grâce à des micro-organismes puis par des vers de compostage.
Le lombricomposteur doit être placé dans une pièce aérée, de préférence un balcon ou une cave, avec une température située entre 15°C et 25°C.
Vous pouvez également opter pour un modèle fait maison ! Vous aurez besoin d’un pot de fleur avec le fond troué (ou une simple poubelle dont vous trouerez le fond), de deux soucoupes, de la terre et de l’eau. Rien de plus simple !
Vous pouvez également percer les côtés de votre pot afin d’avoir une meilleure aération.
Posez votre pot à compost sur une soucoupe afin d’y placer votre compost. Vous aurez uniquement, par la suite, à poser la deuxième soucoupe sur votre pot en tant que couvercle. Et le tour est joué !
Pour ce type de compost, veuillez ne pas y placer les peaux d’agrumes qui sont très longues à la décomposition.
Le compost lorsque l’on a un jardin
Pour faire votre compost dans votre jardin, deux choix s’offrent à vous. Le compost en tas et le compost en bac.
- Le compost en tas est la solution idéale lorsqu’on a un grand jardin (attention où vous posez votre compost car l’herbe en dessous ne sera pas aérée !). Faites un tas dans un coin et veillez à le retourner régulièrement afin d’activer la fermentation. Vous pouvez également opter pour un aérateur de compost.
Cette méthode permet une surface d’oxygénation plus grande, un arrosage naturel et donc une décomposition plus rapide !
- Pour un compost en bac (également appelé silo à compost), veillez tout d’abord à choisir un bac stable et bien ventilé. Sa hauteur permet de réduire l’encombrement et donne un aspect plus esthétique. Comme pour les autres composts, remplissez votre bac avec des couches successives de matières brunes et de matières vertes (liste au dessus).
Très important : n’oubliez pas d’arroser votre compost si besoin et de le retourner afin de l’aérer et éviter qu’il ne sèche !
C’est prêt ????
Afin de savoir si votre compost est mûr, il faut s’assurer que ce dernier est bien homogène, bien décomposé et qu’aucun résidu n’est présent.
L’odeur du compost mûr s’apparente à celle du humus ou encore du bois. Si l’odeur est forte, cela signifie que votre compost n’est pas encore prêt.
Il faut attendre 3 à 5 mois (pour un compost de taille moyenne) afin qu’il soit bien décomposé et riche en humus. Dans ce cas de figure, le bac est très utile car il permet de récupérer les déchets décomposés les plus anciens, situés au fond du bac, sans que les autres couches soient au même stade de décomposition (contrairement à un tas où tout est mélangé) !
Et après ?
Vous vous dites sûrement : c’est bien beau de savoir faire du compost mais comment je l’utilise ?
Et bien, c’est tout simple ! Après une semaine, votre compost vous donnera déjà un jus de fermentation qui vous servira à arroser vos plantes ! (le ratio parfait : 1/4 de ce précieux liquide pour 3/4 d’eau).
Au bout d’un mois, vous aurez un compost tout beau, tout frais, prêt à être mélangé à la terre de vos plantes ! 🙂
Vous avez dès à présent toutes les clés en mains afin d’adopter un mode de vie anti gaspi !
Source :
https://www.ecoconso.be/fr/content/que-peut-mettre-dans-le-compost