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Ce n’est qu’un au revoir Adèle !

Fin août, nous avons dit “au revoir” à Adèle mais juste avant de partir elle s’est prêtée au jeu de se présenter à vous. Et oui, c’est après 2 ans et demi bien remplis d’une super collaboration que nos chemins se séparent mais nous sommes certains que c’est pour mieux se trouver, un jour… À travers cette interview, vous allez découvrir qui est Adèle, ce qui l’a amené à collaborer avec nous et aussi son dévouement pour la cause écologique.

Tout d’abord Adèle, comment as-tu découvert Trattino et qu’est ce qui t’as amené à travailler chez nous ?

C’était en avril 2018. Je terminais ma 3ème année à Sup’écolidaire (Supéco pour les intimes), école dédiée à l’écologie, la solidarité et la citoyenneté à Lyon. Je devais faire un stage de fin d’année de 2 mois dans l’un de ces milieux. J’étais déjà passionnée d’alimentation écologique car pour moi, l’alimentation, c’est un peu le nerf de la guerre. J’avais donc demandé un stage chez Too Good To Go à Paris, une entreprise qui a mis en place une application pour redistribuer les invendus des magasins alimentaires. Bref, j’étais super contente. Mais mon incroyable maman (Cécile) m’a conseillée d’avoir une seconde option pour mon stage, dans une autre ville parce que bon, vivre à Paris quand on vient du Berry ce n’est pas facile. Alors, j’ai fourré mon nez sur le site de Supéco et j’ai vu le site internet de Trattino. Ils avaient gagné le Trophée des Jeunes Pousses de The Greener Good et la chargée de com’ de l’école était la présidente de The Greener Good (coincidence, je ne pense pas) qui m’avait dit qu’ils acceptaient peut-être les stagiaires… J’ai vu “alimentation écologique, culture, Italie”, ni une ni deux j’ai envoyé un mail et j’ai rencontré Davide quelques jours plus tard. À la fin de la rencontre, il m’a dit « j’attends ta convention mardi matin, et tu rencontreras Ettore ». Inutile de vous dire que je ne suis pas allée à Paris et que le mardi, j’étais chez Trattino !

Selon toi, qu’est ce qui est important quand on travaille chez Trattino ? 

Aimer les patates ! Je rigole (un peu) 😉

Je pense qu’il faut être passionné·e ! Aimer la bonne nourriture, rigoler, et aussi avoir de bons biscoteaux parce que travailler en cuisine, c’est un peu comme aller à la salle de muscu tous les jours. Trêve de plaisanteries, je suis convaincue qu’il est super important d’être soi-même, pas de chichi chez Trattino, on est vrais.

Je reviens sur le fait d’être passionné car je pense que c’est primordial. Quand on travaille chez Trattino, c’est un peu comme si on se mariait avec. Il faut l’aimer, le chérir, et faire ressortir toute sa beauté. Ça demande aussi du courage dans le sens où il faut aimer les longues journées et les tonnes de patates mais c’est toujours dans une  bonne ambiance, même de bonne heure (et de bonne humeur, bien-sûr).

Aujourd’hui tu nous quittes pour te diriger vers quoi ? Quels sont tes projets d’avenir ? 

Ouloulou ! La question qui fâche ! Même Guigui n’a pas réussi à avoir la réponse. Ce qui est sûr c’est que je me dirige vers de supers beaux projets, toujours respectueux de l’Homme et de la Nature. Je vais aller butiner de jolies fleurs comme une abeille et peut-être que si je trouve la fleur de mes rêves (autre que Trattino) je me poserai, sinon mon amie la plus fidèle, ma bicyclette, m’attend ! Pour indice, il y a de la Bretagne dans l’air… (Oui Adèle a tout fait chez Trattino, et aujourd’hui elle est même poète pour vous !)

Au quotidien, comment fais-tu pour avoir un mode de vie respectueux de l’Homme et de l’environnement ?

Alors j’y dédie ma vie ! Le moustique qui porte la maladie de l’écologie mania m’a piqué il y a bien des années déjà. C’était au lycée. J’ai commencé par devenir végétarienne. Puis la lutte m’a titillée, alors j’ai commencé à aller dans la rue pour éteindre les vitrines, lutter contre la pub, m’investir dans mon lycée pour qu’il devienne plus agréable à vivre. Ensuite, j’ai eu l’idée d’aller faire du droit français, américain et britannique pour espérer atteindre une société plus juste (j’étais pleine de rêves, oui oui). Après deux ans de droit, Sup’écolidaire, l’école dont je vous ai parlé plus tôt, est arrivée sur mon mur facebook (ouais je me dis écolo et j’ai facebook, ça va). Virage à 360° dans ma vie, je quitte le droit et pars pour Lyon, dans une école qui n’existait pas encore. J’entame en 2017 ma 3ème année d’études à Supeco. Et là, je ne suis plus seule, je ne suis plus la seule à prendre la tête à mes proches pour faire le tri, le compost, je ne passe plus pour une dingue quand je dis que je vais à la Biocoop. On me dit même que mes vêtements sont cool et que c’est grave stylé de s’habiller chez Emmaüs (Davide peut en dire long sur mon look de star) ! Bref le saint graal !

Et là tout s’est emballé, ma vie est devenue complètement écologique ! Jour et nuit : entre compost, jardinage, étude de l’écologie, de la solidarité et de la citoyenneté tous les jours, mais aussi voyages en stop, à vélo, à pieds, en bus mais jamais en avion, un job étudiant chez Trattino. Faire les fins de marché est devenu coutume, et m’investir dans des associations en tous genres (sociales et écologiques…) aussi. Et le soir, je rentre dans ma colocation dans une maison de folie avec toujours plus de personnes que de chambres… 

Enfin bref. Je reprends mon souffle. Vous l’aurez compris, ma vie tourne autour de ça, de l’Homme et de la Nature, avec ma vision et mes défauts, mais toujours avec passion.

As-tu un conseil pour les futurs recrues de Trattino ? 

Alors, je dirais même plusieurs !

Toi, nouvelle recrue, prépare tes mimines pour éplucher les patates, tes biscoteaux pour soulever les marmites d’eau chaude et de sauce tomate. “Prepare your tongue and your ears to talk and above all listen to talk Queen Bhargi en Indianglish”. Prépare aussi tes oreilles pour entendre les excès de voix de Julien (cœur avec les doigts) et les magnifiques notes vocales de Davide (et tes yeux pour voir sa vague), prépare tes joues pour recevoir les embrassades d’Ettore (enfin quand le Covid sera un souvenir), prépare ta répartie pour titiller Guillaume (faut bien que quelqu’un prenne mon relais, faudrait pas que Guigui s’ennuie), et aiguise tes cordes vocales pour chanter Thérapie Taxi ou Juliette Armanet et faire rire les patates à la cave avec Honorine.

Bref, Louis, Lisa et Antoine, vous avez quelques tips !

Et enfin, je vous mets au défi de faire le trajet chez vous – Trattino à vélo sans poser le pied par terre (ma plus grande fierté).

Ici je signe mon dernier article, ça été un grand plaisir de vous donner un peu de lecture pendant plus de deux ans. Merciiiiiiiiii ! Je laisse la place à Antoine et Lisa, vous verrez ils sont chouettes !

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